Il est doux à tout âge de se laisser guider par la fantaisie. Marcel Proust
Parfois, j’ai le sentiment qu’un programme de pratique disciplinée, tel que celui qui est proposé ici, est trop dur et cela ne me fait pas rêver si je l’imagine sur des semaines et des années. J’aurais envie d’aller de l’autre côté en suivant Fabrice Midal et son « Foutez-vous la paix ». Mais je crains de m’ennuyer également.
Ce qui m’aide dans ces moments de découragement est de rechercher ce qui me fait du bien, ce qui me donne de la joie, et qui va me permettre de continuer à avancer.
Bien souvent, ce sont de petites choses rien que pour moi comme prendre un bon café, ou prendre un moment pour méditer tranquillement pendant la pause déjeuner, ou alors aller faire une petite marche autour du quartier, ou bien encore maintenir un environnement agréable et en ordre autour de moi.
Plus souvent encore, ce sont de petites choses du domaine des relations humaines (espace du Nous, intérieur collectif) comme prendre un café avec tel collègue que j’aime bien, partager mon repas de midi avec une amie, ou alors apporter de l’aide à ma voisine âgée, ou anticiper une rencontre impliquant plusieurs personnes.
Et vous, quelles sont vos aides de ressourcement ? Cela vaut la peine de les noter (dans votre carnet-bonheur ?) pour bien y penser dans les moments difficiles. Il existe des aides de ressourcement dans chacun des quadrants. Lorsque le temps est gris, j’ai besoin d’en prévoir une pour chaque jour de la semaine. Quels sont les visages qui apparaissent lumineux lorsque vous vous demandez quelle compagnie va vous faire du bien ? Que vous apportent ces personnes ? Si vous souhaitez les voir mais qu’elles sont indisponibles, demandez-vous quelles qualités particulières vous pourriez développer en vous pour devenir comme elles ?
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