Je ne partage pas vos opinions mais je suis prêt à me faire tuer pour que vous ayez le droit de les défendre contre moi. Voltaire
Parfois il est recommandé de se taire, mais la pratique du jour est d’oser s’affirmer, même si l’opinion que l’on a est impopulaire ou à contre-courant. La première étape est de ne pas laisser les autres faire des suppositions sur ce que l’on pense. Remarquez comme il existe toujours des pré-supposés dans la conversation : on imagine que vous êtes au courant de tel évènement, que vous savez le nom du premier ministre britannique, que vous êtes d’accord pour laisser la météo décider de votre emploi du temps. Vous pouvez – gentiment – questionner, faire préciser, remettre les choses au point. Vous pouvez être d’accord sur une partie de la phrase, mais pas sur tout : n’hésitez pas à le dire.
Peut-être qu’un jour vous vous autoriserez à prendre la parole pour une grande dissertation, expliquant pourquoi les choses ne sont pas si simples et votre opinion pas si tranchée, avant que la conversation ne dérive vers quelque autre généralité. A moins que vos convictions ne vous poussent à défendre une opinion ferme mais impopulaire contre l’avis de tous.
Cependant, le plus important à mon avis, c’est de se rappeler de protester avec fermeté lorsque la conversation passe en mode par défaut, c’est à dire critiquer les absents : “Je ne participe pas à une discussion sur une personne absente !”
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