Voici une nouvelle pratique spirituelle à votre intention : ne prenez pas vos pensées trop au sérieux.
Eckhart Tolle.
Pendant que j’écris ces lignes, je devrais être en train de méditer. Mais peut-être que je le suis déjà. Dans la méditation qui est toujours déjà là, il s’agit d’éviter quelques écueils, de reconsidérer quelques croyances à propos de la méditation.
Première croyance : croire qu’il faut rechercher un état particulier. Les états sont un enchaînement qui vont de physique à subtil à causal au Témoin et à non-duel. Ici, il s’agit de laisser advenir ce qui doit l’être et de ne pas chercher à reproduire une méditation qui nous a semblé fabuleuse précédemment, parce qu’elle nous avait plongé dans un grand état de bien être par exemple. Nous ne recherchons pas non plus des états altérés ou l’extase.
Seconde croyance : croire que la méditation devrait être autrement que ce qu’elle est en réalité. Dès lors que vous asseyez sur votre chaise ou sur votre coussin, vous méditez, quel que soit le flot des pensées qui vous envahit. L’important est de garder son intention devant soi et de ramener son esprit sur l’objectif de méditer, chaque fois qu’il vagabonde.
Troisième croyance : croire que vous savez ce qu’est la méditation parce que vous avez commencé à voir des couleurs ou à avoir la tête qui tourne, ou à ressentir du bien-être. La méditation suivante sera peut-être tout à fait différente et c’est totalement acceptable.
Comme disait un professeur de méditation : « Une mauvaise méditation, ça n’exise pas ! »
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